La gazelle du Sahara, une espèce protégée dont l’effectif demeure en régression, est menacée de disparition dans le sud et sud-ouest de Ghardaïa, selon une étude du service de l’extension du patrimoine et de la protection de la flore et de la faune de la Conservation des forêts de la wilaya. Cette étude d’observation, réalisée en mai dernier dans le cadre de la 3e enquête nationale sur les antilopes en Algérie, a révélé que la gazelle observée dans le sud de la wilaya de Ghardaïa, notamment dans la partie de l’Erg occidental, sur une superficie de 100.000 hectares, reste en régression bien que des troupeaux de gazelles d’une quarantaine de sujets ( 25 adultes dont 10 males et 15 faons) aient été relevés avec une fréquence d’observation quasi nulle de un à trois sujets.L’étude fait remarquer toutefois que les gazelles qui circulaient aisément auparavant à travers la hamada, ce qui rendait facile leur observation, se sont retranchées maintenant dans des endroits difficiles d’accès, d’où la difficulté de les répertorier. L’enquête révèle cependant une légère hausse comparativement à l’observation effectuée en 2007, en avançant comme hypothèses pour expliquer cette légère évolution celle notamment de la période choisie pour cette observation qui intervient juste après la période de naissances des faons et les bonnes conditions climatiques. Les antilopes ou gazelles, “rym” du nom local, vivent en petits groupes dans les Oueds, dunes et zones rocheuses du Sahara, signale-t-on. Les accouplements ont lieu sur une période de trois mois. La gestation dure entre 160 et 180 jours et il n’y a qu’un seul petit par portée, ce qui rend cette espèce menacée, selon des spécialistes.Par ailleurs, les observateurs ont également remarqué un développement d’un tapis végétal composé de graminées et autres plantes nécessaires à la subsistance de ces espèces dans l’Erg occidentale. Ils ont fait aussi part dans leur enquête de l’existence de nombreuses espèces protégées et de gibier dans le désert notamment le fennec, le varan du désert, la fouette queue et le scorpion ainsi que le lièvre.
“La nouvelle loi sur la chasse, adoptée en août 2006 et qui a fait l’objet de nombreux séminaires de vulgarisation, donne l’espoir d’une extension du patrimoine faunistique”, a indiqué le responsable de la protection de la faune à la Conservation des forêts de Ghardaïa. Aucun cas de braconnage n’a été signalé cette année dans la région, s’est félicité le même responsable ce qui permet l’extension de la faune dans la région, a-t-il précisé. Le projet de la station régionale de reproduction en semi captivité des antilopes “Rym” qui sera prochainement réalisé dans le sud de la wilaya de Ghardaïa, devra permettra à l’avenir de préserver et de développer des espèces animales non domestiques menacées de disparition, estime-t-on Il permettra également de repeupler la région du sud algérien de ces bovidés sahariens en restaurant leurs écosystèmes naturels, a-t-il conclu.
“La nouvelle loi sur la chasse, adoptée en août 2006 et qui a fait l’objet de nombreux séminaires de vulgarisation, donne l’espoir d’une extension du patrimoine faunistique”, a indiqué le responsable de la protection de la faune à la Conservation des forêts de Ghardaïa. Aucun cas de braconnage n’a été signalé cette année dans la région, s’est félicité le même responsable ce qui permet l’extension de la faune dans la région, a-t-il précisé. Le projet de la station régionale de reproduction en semi captivité des antilopes “Rym” qui sera prochainement réalisé dans le sud de la wilaya de Ghardaïa, devra permettra à l’avenir de préserver et de développer des espèces animales non domestiques menacées de disparition, estime-t-on Il permettra également de repeupler la région du sud algérien de ces bovidés sahariens en restaurant leurs écosystèmes naturels, a-t-il conclu.