La baisse des populations de tigres est due :
- A la destruction du milieu naturel par la déforestation (qui fait baisser le nombre de proies). Les espaces sont morcelés, rétrécis par les terrains déboisés, les routes et la présence toujours croissante des groupes humains.
- Au conflit qui oppose le tigre à l’homme sur les surfaces résiduelles parce que le tigre tue les animaux domestiques qui tuent à l’aide d’appâts empoisonnés trois fois plus de tigres que les chasseurs.
- A la destruction du milieu naturel par la déforestation (qui fait baisser le nombre de proies). Les espaces sont morcelés, rétrécis par les terrains déboisés, les routes et la présence toujours croissante des groupes humains.
- Au conflit qui oppose le tigre à l’homme sur les surfaces résiduelles parce que le tigre tue les animaux domestiques qui tuent à l’aide d’appâts empoisonnés trois fois plus de tigres que les chasseurs.
- A la chasse faite à sa peau et à toutes les parties de son corps utilisées dans la médecine orientale. Entre 1970 et 1993, 4 tonnes d’os de tigres ont été venues par Sumatra à la Corée du Sud. Une brasserie de Taiwan, achète deux tonnes par an pour fabriquer du vin de tigre ce qui signifie la mort de 200 à 300 tigres. Le moindre os de tigre rapporte 2000 euros dans ces pays. On trouve des extraits d’os dans des pansements contre les rhumatismes, le museau de tigre est censé guérir l’épilepsie, ses excréments les brûlures, sa viande le rhume, ses yeux la malaria, sa cervelles les problèmes d’impuissance sexuelle, ses dents l’asthme, sa queue les maladie de peau etc.…..
- Au conflit historique entre l’homme et le tigre. Jusqu’au milieu du 20ème siècle, les notables indiens chassaient le tigre. Avec l’introduction des armes à feu, les chasses traditionnelles se transformèrent en véritables massacres. En 1938, le maharadjah d’Udaïpur tua des milliers de tigres !
Aujourd’hui, il ne subsiste que 5% des 100 000 tigres qui peuplaient l’Asie au début du siècle.
Les populations résiduelles de tigres sont trop peu nombreuses pour assurer la reproduction et leurs possibilités d’échange génétique sont minimes. Pour que le patrimoine génétique d’une espèce animale puisse se transmettre sans altérations dues à la consanguinité, une population ne doit pas descendre en dessous du seuil de 500 individus. Compte tenu du nombre limité de tigres vivant encore dans leur milieu naturel, les Zoos occidentaux ne peuvent plus en prélever. C’est pourquoi le programme européen, EEP, a instauré un système d’échanges entre les différents zoos du continent dans l’espoir de pouvoir contribuer à la préservation des sous espèces de Sibérie, du Bengale et de Sumatra . Mais la reproduction du tigre en captivité, même si elle est facile, interdit la réintroduction dans la nature puisque les tigres n’apprennent pas à chasser et perdent toute méfiance naturelle envers l’homme.
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